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Grabouillages littéraires: Roman: Limbre
Un roman que j'écris actuellement, et qui parle de ninjas, de mentors qui enseignent sur les toits, de dagues, de poignards, d'armes à feu, de poursuites endiablées dans les rues de Londres, de société secrète qui veut dominer le monde pour instaurer une nouvelle aire de 'justice'. Entre autre.
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Par Grabouilleuse le 2 Juin 2011 à 21:45
Paul était déjà loin devant moi, et je compris que j’allai perdre. Il allait bien trop vite, c’en était presque offensant. Impuissante, j’appuyai plus fort sur les pédales, mais sans guère d’effet. L’air me fouettait violemment le visage, et je plissai les yeux pour continuer de regarder le mince sentier qui sinuait à travers les arbres.
Un peu plus loin, il y avait un virage très raide, puis une descente, et je m’aperçu que l’eau s’était accumulée entre les deux butes.
« - Oh non, grinçai-je entre mes dents. Non, non, non!
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Par Grabouilleuse le 2 Juin 2011 à 21:47
L’anniversaire de Paul avait lieu en Aout, et mes parents lui avaient proposé d’organiser une fête en invitant tous ses amis et une partie de notre famille. Après tout, ils n’allaient pas le revoir avant un certain temps.
Paul avait mis notre entourage au courant de son départ, et à mon plus grand dégout, tout le monde avait pris cette nouvelle avec enthousiasme. C’était à croire qu’ils ne tenaient pas vraiment à lui, qu’ils étaient presque heureux qu’il s’en aille…
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Par Grabouilleuse le 19 Juin 2011 à 22:04
Je sortis de ma torpeur en happant de l’air avec avidité. M’appuyant sur mes coudes, j’avalai de grandes goulées d’oxygène, tâchant de fuir la sensation d’étouffement qui m’étreignait quelques secondes auparavant.
Je venais de faire un rêve, un rêve affreux. De sales types m’avaient pourchassée, un inconnu en manteau de cuir avait déclaré mon agresseur en combat à mains nues, et je m’étais évanouie. Non…on m’avait endormie avec un produit. Mon bras me faisait mal à l’endroit où l’aiguille avait percé ma peau.
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Par Grabouilleuse le 11 Juillet 2011 à 21:33
Mes parents ne se seraient probablement pas rendus compte de mon absence cette nuit là s’il n’y avait pas eu le problème des cheveux. En effet, bien qu’ayant enflé - exagérément, selon moi-, mon genoux ne me faisait pas souffrir au point que cela se voie. Je masquai mes nombreuses égratignures sous des vêtements amples, et me tenais légèrement courbée pour ne pas faire souffrir mes côtes endolories.
Oui mais, les cheveux, c’était une autre paire de manches.
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Par Grabouilleuse le 26 Juillet 2011 à 20:10
Lorsque mes parents rentrèrent, ils me trouvèrent allongée sur mon lit, fixant le plafond sans ciller. Après avoir répondu à leurs questions inquiètes, je leur proposai de préparer le dîner à leur place, pour qu’ils puissent souffler un peu. Je voulais surtout être seule. Tout en plongeant les pâtes dans l’eau bouillante, je réfléchissais avec frénésie à ce que m’avait dit cette jeune femme.
Si elle disait vrai, son association devait être une sorte d’école virtuelle, avec des profs réquisitionnant des enfants pour leur apprendre le métier. Ensuite, les gosses, deviennent des Agents -je crois que c’est le terme qu’elle a utilisé- et agissent ’pour le bien commun. Ben voyons. Elle avait beau dire, ça ressemblait fichtrement à la Mafia, son truc.
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Par Grabouilleuse le 14 Août 2011 à 22:10
Le soleil se reflétant sur la Tamise la parait de mille couleurs. Une légère brise fraiche poussait paresseusement les nuages blancs et cotonneux dans le ciel encore gris.
C’était une belle matinée.
J’avais été tirée du sommeil par un rayon de soleil qui me brulait les paupières. Il ’était passé du temps avant que je ne souvienne que la pièce était dépourvue de fenêtre, alors j’avais ouvert les yeux pour en avoir le coeur net.
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