• Attention: article à ne lire sous aucun prétexte si vous êtes instit, prof, directeur (trice) d'un établissement scolaire, ou parent d'élève à donf' dans l'Académie, votant pour le jumelage à la chaine, et vouant une haine indiscutable à l'originalité. Vous êtes prévenu.

     

    ducobu

     

    Ayant commencé une année de BEP Carrières Sanitaires et Sociales (que je n'ai pas terminée, mais ça, c'est une autre histoire, je vous la raconterai si vous m'offrez un cappuccino), j'ai dû trouver un lieu de stage, pour une durée de deux semaines. 

    Mon choix s'est tout naturellement porté vers une école  et...bon, ok, autant être honnête: en fait, je me suis mise trop tard à rechercher un lieu de stage, du coup ils étaient tous complets. Ben, j'ai pris le dernier qui restait...

    L'école privée St Joseph (je ne savais pas qu'elle était privée lorsque j'ai téléphoné...je me suis vraiment comportée comme un tuyau d'aspirateur...) est une charmante petite école, avec une cour relativement spacieuse pour le peu d'élèves. Il doit y avoir une centaine d'élèves pour toutes les classes (maternelle et primaire). Je vis dans un trou paumé... >.<

    Et donc bref. Mes deux premiers jours de stage se sont plutôt bien passés, les enfants sont adorables, toussa toussa. Je m'occupe de petits groupes de trois à quatre marmots le matin (petite section). Par contre, pendant qu'ils dorment l'après-midi, je suis reléguée au poste de...collage de papiers dans les cahiers de vie. Youpie. C'est abusé, là, quand même...je précise que c'était sensé être un stage  d'observation ... j'apprends le troisième jour que l'aide maternelle (une sale pète-sec en plus celle-là! sèche, le visage fermé, austère, brr, pauv' gosses!) sera absente le mardi de la semaine suivante, et que je devrais la remplacer à la surveillance de la sieste des Petits. Re-Youpie.

    Bon, sur le coup, cela ne me dérange pas tellement, puisque les moments que je préfère sont ceux où je suis seule avec les gosses. Mais c'est un peu abusé aussi, je suis stagiaire, pas remplaçante! Bref.

     

    En plus, les instits sont nazes. Elles ne laissent aucune liberté aux enfants: quand on leur lit une histoire, ils ne doivent pas piper mot, doivent rester bien assis. Ils apprennent à écrire en moyenne section, alors qu'ils n'ont pas acquis la totalité de leur motricité fine. Cherchez l'erreur!

    En grande-section, ils savent déjà lire, et écrire en attaché. Mais alors, ils foutent quoi, en CP ???

    Les enfants ont besoin de parler, de développer des idées, ça leur fait du bien, et puis ils aiment ça: ils parlent tout le temps, avec moi. Sans pour autant créer un brouhaha insurmontable, non, ils échangent. Les instits ne leur en laissent pas la possibilité.

    Comment voulez-vous que les enfants aiment lire, aiment écrire plus tard, si on les force à apprendre un livre par coeur, en petite section, alors qu'il ne sert à rien ? Franchement, laissez-moi vous dire que, Mandarine la petite souris, et tous ses potes, ils s'en fichent pas mal. Ce qu'ils veulent, les mômes, c'est qu'on les fasse rêver. Leur bourrer le crane d'idées toutes faites, c'est pas le mieux qu'on puisse leur souhaiter.

     

    Ah, j'ai aussi eu droit à la matinée sportive! Un désastre. Pendant que l'instit s'occupait du jardin avec les grandes sections, l'aide maternelle et l'EVS poussaient les petits à créer un parcours sportif. Alors, attention, c'est du lourd, du très très lourd, définition de 'parcours sportif' par l'EVS: un parcours sportif c'est un parcours où on doit faire des choses. Où on doit faire des choses, non mais, genre y a pas plus vague comme explication ? T'aurais pu dire aussi 'où y a pas de fourchette, y a pas d'autobus non plus, mais y a des crocodiles constipés' ? Ils auraient p'tet mieux compris!

    Du coup les gamins ne savaient pas trop ce qu'ils étaient sensés faire. Quand enfin ils ont eu une explication potable, et qu'ils faisent un relai, c'était au tour de l'aide maternelle de péter sa petite crise. Et vas-y que je harcèle les gamins pour qu'ils courent plus vite, et vas-y que je te l'engueule parce-qu'il court pas...t'as envie de lui dire: bon sang, t'as vu ta tronche, tu lui fais tellement peur qu'il va le moins vite possible pour mettre plus de temps à être à tes côtés. En plus, t'as une haleine de chacal.

    Et, ce qui m'a carrément choquée, c'est THE MOLD. 

    La maitresse fait sonner le carrillon, on range tous les jeux. Forcément, ils n'ont pas tous fini de ranger en même temps, du coup la maitresse joue du djembé et les enfants déjà assis sur l'estrade tapent sur leurs cuisses en rythme. 

    Et lorsqu'il y a un anniversaire, tous les enfants de toute l'école se rangent en file indienne pour que l'heureux élu leur donne un bonbon. Et ils doivent tous dire: merci, bon anniversaire, avec un bisou.

    Des adeptes qui ont tous le même comportement, ça vous fait pas penser à une secte, ça ?! C'esy n'importe quoi.

    T'as envie de dire...non, tu dis rien. Ca te dégoute tellement que tu changes de trottoir.

    Voila. Du coup, j'ai écourté mon stage. Aujourd'hui, je n'y vais pas, na.

    Peut-être que c'est moi qui considère tous les instits et tous les profs comme des ennemis naturels, peut-être pas. Peut-être que chez-moi c'est tellement cool, tellement drôle, tellement folklo que forcément, débarquer comme ça dans le millieu scolaire à la dure, ça me fait un choc.

     

    Et puis, même les parents s'y mettent. Le matin, quand ils ammênent leur mouflards à l'école, et qu'ils te disent bonjour, t'as intérêt à leur répondre vite-fait sinon ils sont tout perturbés. Moi, je leur répond toujours, je suis pas une sauvage (no coment please! Selon un site qui donne le caractère des enfants selon leur date de naissance, je suis l'enfant modèle que tout le monde rêve d'avoir.), mais j'ai vu l'EVS qui a) n'avait pas entendu b) était trop occupée à enlever le manteau d'une petite fille, elle pouvait pas faire deux choses en même temps (pas sure que ce soit une femme du coup, c'est p'tet un travesti) c) s'en foutait. Le papa était tout stressé après. Pathétique... 

    En tout cas, si le système ne change pas d'ici là, mes gosses, je les garde bien au chaud chez moi. Hors de question qu'ils deviennent les experiences d'un complot machiavélique, dirigé par un le fantôme de Hitler, qui veut que tout le monde il est beau tout le monde il est pareil. Merci bien.

    Ca vous bouffe la caractère, des malades comme ça!

    Bref. Je terminerai sur cette dernière réflexion: mieux vaut rester chez soi que d'aller fricoter avec les clones. Ou alors, on peut aussi aller à Poudlard et draguer tant bien que mal Hermione Granger.

     


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  • Texte sans saveur, écrit à l'arrache, et j'avais la flemme de le reprendre.

     

    Je t'aimerais bien...

    A la terrasse du café, affalée sur ma chaise, j'observais avec dépit un couple de gendarmes en pleins ébats. Ils se tripotaient sur les pavés avec bien plus de fougue et de passion que ce que j'avais pu vivre en un an. Depuis que mon copain m'avait jetée. Même les insectes avaient une vie sentimentale plus fournie que la mienne. Cette idée ayant de quoi me déprimer, je fis signe au serveur de me resservir une bierre.

    Presque sans m'en rendre compte, je promenai mon regard sur la foule qui se massait dans la rue piétonne, comme mue par un seul esprit, comme un seul muscle compact.

    Tout en sirrotant mon verre, j'avisai un jeune homme qui traversait la rue. Grand mince, dégingandé, avec une tignasse mal peignée, mais potable. Plutôt pas mal, en fait.

    Il me sourit, et secouée soudainement par un courage instable, je lui retournai son sourire. Il me fit un grand signe de la main, que je lui rendis, surprise. 

    Mais je ne tardai pas à raviser mon enthousiasme lorsque le jeune homme dépassa ma table et s'assit en face d'une jolie blonde aux longs cils, juste à ma gauche.

    "- Connard, grognai-je entre mes dents.

    - Vous avez dit quelque-chose ?

    - Non, rien."

    Le type haussa les épaules et retourna à son babillage avec sa copine. Ils ne tardèrent pas à échanger des baisers de temps à autres, et je me surpris à imaginer leurs souffles se mélant, la douceur de leurs peaux, et l'odeur de leurs corps...

    Je secouai la tête en me traitant d'idiote. A quoi fantasmer sur des inconnus pouvait bien me

    servir ? Johanna avait peut-être raison, je ferais bien d'aller à une de ces soirées pour célibataires. Ou m'inscrire sur Meetic ?

    La blonde riait avec grace en rejetant délicatement la tête en arrière. Ce qui me tuait le plus, c'était qu'elle n'avait même pas l'air détestable. Si ça se trouve, on aurait pu être copines.

    Tout en ruminant mes sombres pensées, je jetai un coup d'oeil furtif aux deux insectes pour qui j'éprouvais tout de même plus de sympathie. Les taches obscures sur leurs carapaces couleur sang collaient étrangement bien avec mes idées du moment. 

    Que faire lorsque l'on se retrouve à mater des inconnus et à imaginer la douceur des boucles de leurs cheveux soyeux, dont le parfum emplit déjà nos sens ? 

    S'il y avait un livre qui s'appellerait ainsi, je l'achèterai aussitôt.

    Leurs rires me parvenaient avec un peu trop facilité à mon gout et, plus pour détourner mon attention de ces deux jouvenceaux aux hormones fébriles (et peut-être aussi un peu par désespoir) j'envoyai un sourire le plus charmant et le moins aguicheur possible (c'est plus difficile qu'on ne le pense) au serveur. 

    L'imbécile m'ignora avec superbe. Bon sang. Il ne savait pas ce qu'il manquait.

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  • Comme convenu, l'article que j'ai écrit pour Eklablog a été publié ce matin, aux alentours de 9h.

     

     

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  • Un des meilleurs livres qu'a écrit Marie-Aude Murail, une de mes auteurs favorites, a été adapté en téléfilm pour France 2. Il est passé à la téloche mardi 3 Mai...

    MAIS pour ceux qui, comme moi, n'étaient pas au courant, ou n'ont pas pu le regarder, et voudraient pouvoir le faire, voici un lien magique!! 

    Je suis en train de le regarder, il est vraiment bien. Il respecte bien le livre, hormi deux trois petites choses, mais à mon avis, c'est plus parce-que ça ne rentrait pas dans le budget...

    Je vous le conseille, les personnages sont attachants. Et puis les acteurs jouant Kléber et Enzo sont vachement mignons 

    c'est pour se régaler les yeux, les filles! è_é'


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  • ...il n'y a qu'un pas.

    Vous avez du vous en rendre compte par vous-même, amis lecteurs férus de bons bouquins à dévorer sous la couette un soir d'hiver, mais ces derniers temps, de plus en plus de best-sellers sont adaptés au cinéma. 

    La plupart des grands succès ont d'ailleurs eu droit à leur adaptation cinématographique: le Seigneur des Anneaux, Harry Potter, Eragon, Fascination... bien malheureusement, cette manie de vouloir plus, plus et plus encore (surement les réalisateurs pensent-ils que leur film aura le même succès que le livre concerné) donne parfois (souvent!) lieu à des navets.

    L'exemple le plus flagrant qui me vient à l'esprit est celui d'Eragon (de la saga l'Héritage, 3 tomes parus). C'est un roman fort sympathique, mettant en scène une histoire d'héritier, d'Elfes, de Nains, de Dragons et de leurs Dragonniers... je l'ai lu et dévoré. 

    En revanche, j'ai été fantastiquement DEÇUE de constater que son adaptation au cinoche était MINABLE. Il n'y a pas d'action, les personnages ont été modifiés, les personnalités de ceux-ci sont pourries, sans parler de la 'grande bataille finale entre le gentil héros et le méchant bras-droit du méchant roi'. franchement! ce passage là est le pire.

     

    Un autre exemple. Twilight. Allez...vous devez en avoir au moins entendu parler une fois, non ?

    Des vampires, des loups garous, des vierges amourachées et complètement gna-gnan. 

    Le premier tome de cette saga en quatre volets (Fascination), est plutôt pas mal. (J'avoue avoir lue la saga toute entière.) Mais le film est purement commercial, bien que, je suis forcée de l'avouer, les personnages sont plutôt bien respectés. M'enfin, il n'empêche que les scénaristes ont apparamment tout misé sur le physique de leurs deux personnages masculins principaux. 

     

    Les films Harry Potter deviennent de plus en plus commerciaux. Les mieux sont le 1 (HP à l'école des Sorciers), et le 7 partie 1 (la 2e n'est pas encore sortie au moment où j'écris ce billet (HP et les Reliques de la Mort partie 1, donc)).

    Les Seigneurs des Anneaux ne font pas si commerciaux. Mais je ne peux pas juger, vu que je n'ai pas lu les livres...

     

    Donc voila. Tout ça pour dire: Messieurs les réalisateurs, par PITIE, si vous êtes incapable de convertir un livre en film sans faire de fioritures, et sans rendre le tout ultra commercial, nous préférons encore que vous inventiez une histoire de votre cru.

    Au moment où j'écris ceci, des rumeurs courent sur la probable adaptation de la saga Artémis Fowl au cinéma. Inutile de vous dire que j'ai peur de voir le résultat de ces élucubrations morbides et lucratives.

    A bon entendeur, salut!


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  •  

    Emo

     


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